Le Département régional de la santé commence à vacciner les non-résidents de la Communauté qui justifient plus d'un mois de séjour

L'afflux de touristes nationaux et internationaux qui commencent à arriver dans la Communauté valencienne est l'une des caractéristiques les plus identifiables de l'autonomie. Aux portes de juin et avec l'arrivée des premiers voyageurs sur la côte levantine et à l'intérieur de la Communauté, La santé a rédigé des instructions de procéder à la vaccination de toutes ces personnes qui, n'étant pas inscrites en autonomie, leur séjour est supérieur à 30 jours. Les instructions du conselleria indiquent que, tous, "seront vaccinés selon leur classification dans le système d'information sur la population (SIP)".

Le processus de vaccination contre le covid dans la Communauté est planifié conformément aux dispositions de la stratégie nationale de vaccination, c'est-à-dire «garantir la vaccination de toutes les personnes en fonction du groupe de risque auquel elles appartiennent».

Ainsi, tous ceux qui ne sont pas inscrits et qui ont besoin, par âge ou par groupe , pour inoculer le vaccin, doit s'inscrire auprès du SIP du centre de santé, en rejoignant le processus de citation correspondant.

Dans le cas où ces personnes demanderaient à terminer la vaccination, le protocole établit «prouver la date de vaccination, le type de vaccin et le lieu où il a été reçu».

Différents flacons

Certains touristes ayant des résidences secondaires ont déjà réclamé la deuxième dose du vaccin sur le territoire valencien. Venus d'Angleterre et du nord de l'Europe, ils ont atterri dans les centres de santé de la province avec leur pièce d'identité pour demander soit la deuxième dose, soit le calendrier complet, en fonction de leur âge et de la situation dans laquelle ils se trouvent. Obstacles? Le manque d'informations sur la vaccination dans votre pays et la barrière de la langue. «Beaucoup d'entre eux ne parlent pas bien l'espagnol. Certains viennent sans traducteur, ce qui rend encore plus difficile la communication avec eux », explique un agent de santé.

Une Britannique à qui on a administré le sérum AstraZeneca dans son pays d'origine, par âge, dans la province c'était Pfizer. «Lorsqu'il a été noté dans le registre nominal de vaccination, il n'a pas signalé cette première dose. Peu de temps après, un membre de la famille est venu qui, avec un peu plus de maîtrise de la langue, a expliqué que les premières doses des deux étaient avec AstraZeneca, comme la plupart du Royaume-Uni », indiquent-ils des soins primaires. Les professionnels devaient notifier le cas à la Santé publique pour un suivi.

Ainsi, les agents de santé expliquent que " ce système ne permet pas d'enregistrer un deuxième vaccin autre que le premier , il est donc renvoyé à la Santé publique pour décider individuellement, quel médicament est administré. »Ils commentent également le problème que ces mois peuvent poser,« en raison de l'afflux de citoyens qui arrivent sans preuve de leur vaccination dans leur pays d'origine. D'où l'importance d'un registre européen et national, pour éviter ce type de situation, l'essentiel est de vacciner le plus tôt possible pour obtenir l'immunité collective », rappellent-ils.

L'été avec ordre et contrôle

Comme c'est une autonomie qui accueille les touristes nationaux et internationaux, l'été «devrait être un peu comme le précédent, avec une série de mesures comme le contrôle de la vie nocturne et des bouteilles. Je crois que nous devrons continuer à maintenir des précautions », déclare Juan Francisco Navarro, président de la Société valencienne de médecine préventive, qui estime également que« des départs ordonnés de touristes et en respectant un contrôle, en particulier, des pays qui ont un taux de vaccination que nous, il ne nous fera aucun mal et relancera l’économie.

Concernant les masques, élément phare de la pandémie, le médecin affirme que « à l'étranger, l'utilisation du masque pourrait être parfaitement détendue chez les patients vaccinés et non vaccinés . En plein air, avec la maladie transmise par les aérosols, il n'y aura pas de problème ». dit Navarro.

"Chez les enfants, les adolescents et les jeunes, il peut y avoir une large propagation de virus et d'épidémies"

Le président de la Generalitat, Ximo Puig, a annoncé dimanche que 351,000 vaccins seront inoculés la semaine prochaine, un nombre recorddepuis le début du processus de vaccination. Le chef du Consell a insisté sur le fait que juin sera le mois clé pour obtenir au plus vite un degré d'immunité de la population, afin que cela permette à la reprise économique de faire face à la sécurité. De plus, "cette augmentation du taux nous permettra d'atteindre la fin de la semaine avec trois millions de doses administrées", a-t-il déclaré. Puig a appelé le public à ne pas relâcher la prudence et le respect des règles de protection, car "le virus est toujours là et ces derniers jours nous avons remarqué une légère augmentation que nous devons arrêter". Il a souligné que la population doit être consciente que "nous sommes toujours dans une pandémie et que les dernières mesures qui permettent une plus grande mobilité peuvent conduire à une augmentation des infections". A) Oui, "On ne peut pas reculer car ce serait très négatif , et si nous voulons atteindre les portes de l'été avec la situation que nous avons, nous devons continuer à combiner vaccination et prévention », a-t-il insisté.

La Generalitat prévoit d'atteindre trois millions de doses administrées au cours de cette semaine

La rapidité de la vaccination poursuit l'immunité collective prévue par Ximo Puig pour septembre. Bien qu'il soit fixé à environ 70%, «lorsque les maladies sont très contagieuses, ce pourcentage augmente, comme dans le cas de la rougeole, qui ne devrait pas être inférieur à 85%. Dans ce cas, on parle d'immunité collective mais pour la population adulte, de plus de 30 ou 40 ans, qui est celle qui est vaccinée dans ces proportions, pas pour les enfants et les jeunes », ajoute Juan Francisco Navarro, président de la Société valencienne de médecine préventive. Avec cette quantité vaccinée, «il c'est comme si tu avais atteint ces 70% tu n'as plus à t'inquiéter mais ce n'est pas comme ça"Chez les enfants, les adolescents et les jeunes, la vaccination sera en cours, là où il peut y avoir une large propagation du virus et des flambées". Concernant le moment où ce quota de population vaccinée sera atteint, l'expert souligne que «si le rythme de vaccination est maintenu, et la fourniture de vaccins est garantie, bien sûr, cela peut être réalisé. Mais tout dépendra de la disponibilité des vaccins. La seule option pour vaincre ce virus est la vaccination et «vacciner toute la population dès que possible». Y compris également les moins de 18 ans.