Le télétravail devient une niche de marché pour la vente de maisons dans la province d'Alicante

Structure d'un immeuble résidentiel de luxe en construction à Benidorm. Vengeance de DAVID

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La autonomisation du télétravail généré comme un "patch de travail" pendant la crise de coronavirus a ouvert ces derniers mois un nouveau entreprise immobilière niche dans la province d'Alicante, en particulier dans la bande côtière, car la demande a augmenté de la part de nombreux groupes professionnels, étrangers et espagnols, pour acquérir une maison dans la province et y résider toute l'année. Ceci est confirmé par Provia et l'Association des agents immobiliers d'Alicante. Une niche de marché qui commence à être une réalité, comme l'ont confirmé les promoteurs.

Le secrétaire général de Provia, Jesualdo Ros, souligne que «Alicante est depuis des années un endroit attrayant pour les Européens qui combiner résidence et travail , mais nous avons maintenant remarqué un changement de situation par rapport à il y a dix ans. Auparavant, ils passaient de longues périodes à travailler puis retournaient dans leur pays, mais maintenant nous avons également détecté qu'ils s'installent dans la province de façon permanente, télétravail quotidien et voyager dans leurs villes d'origine, par exemple, tous les quinze jours. Une pratique qui se répand sur le marché national, notamment avec Madrid ». Ros souligne que nous sommes face à «une pièce de plus mais pas seulement celle-ci. Cette semaine, des groupes d'investisseurs français intéressés par la promotion du logement des plus de 55 ans, et pas seulement des retraités, nous ont contactés.

Lockdown

Pablo Serna, PDG du Grupo Inmobiliario TM, l'un des plus actifs dans tout ce qui concerne le tourisme résidentiel, convient que «bien sûr, nous sommes confrontés à un élément de plus pour le conseil. Cette même semaine, en passant en revue les dossiers de nos acheteurs, j'ai rencontré un client d'Alicante, qui travaille en dehors de la province et qui nous a demandé que la maison qu'il a acquise disposait de trois chambres pour en consacrer une à un bureau et pouvoir travailler comme celui de House. Nous avons également des acheteurs qui envisagent d'acheter une maison pour retraiteet avec ceci du covid et de l'enfermement ils ont avancé l'achat ». Serna souligne qu '«il y a beaucoup de gens en Europe qui ont été allumés avec la pandémie, et ils savent qu'en cas d'enfermement, ils seront mieux ici que dans leur pays, d'où ils recherchent également des appartements spacieux avec terrasses. et maisons avec jardins individuels ».

Le profil majoritaire de ces acheteurs potentiels est celui de Anglais, allemand et espagnol citoyens qui connaissaient déjà Alicante comme destination pour leurs vacances et qui ont vu comment leurs entreprises ont choisi de continuer le télétravail en permanence en raison de la pandémie mondiale. «Nous recevons un nombre important de demandes de personnes qui ne sont plus liées à leur pays d'origine, au climat moins attractif, afin de développer leur carrière professionnelle. De plus, face à la menace de nouveaux confinements, ces clients recherchent des maisons unifamiliales de taille moyenne avec des jardins et des espaces d'extension », explique Marifé Esteso, présidente du Collège des API.

Cette situation a également été transférée aux acheteurs espagnols, en particulier parmi les familles d'âge moyen avec de jeunes enfants qui recherchent le beau temps et les grands espaces. "Le coronavirus a provoqué un changement dans les préférences de nos clients, de sorte que le chalet ou la maison de ville, avec un terrain et une piscine, est devenu un produit très demandé", souligne Esteso. Le chef de l'Association des agents immobiliers souligne qu'Alicante maintient son grand appel comme destination pour l'achat de logements, et est convaincu qu'un nombre important d'opérations seront clôturées à court et moyen terme.

Alicante continue de mener, malgré la crise, le classement de la maison achats par des étrangers en Espagne, une position qui n'a pas été aussi affectée par le Brexit qu'attendu, et qui peut même être renforcée par l'irruption inattendue du télétravail à plein temps.

Marifé Esteso estime que cette tendance est très positive pour la province d'Alicante, car elle implique un mouvement plus important du marché du logement et permet d'attirer des professionnels à fort pouvoir d'achat tout au long de l'année. "Si l'Espagne parvient à empêcher une épidémie majeure de coronavirus dans les mois à venir, nous pourrions même nous retrouver avec l'opportunité d'attirer des acheteurs plus jeunes, qui complètent le profil plus commun des retraités qui choisissent le Costa Blanca prendre sa retraite », déclare le président de l'Apis.

Villa prix sont stables depuis le début de la crise sanitaire, une tendance qui devrait se poursuivre jusqu'à la fin de l'année. Les API sont convaincus que l'arrivée de citoyens de toute l'Espagne et des premiers étrangers conduira à une réactivation du secteur. Le président du Collège API d'Alicante souligne que la province offre une image de sécurité aux clients étrangers, car elle continue d'être une destination avec du beau temps, bien connectée et avec un système de santé de qualité.

En revanche, dans le cas du développement de logements, la désescalade a servi à garantir que les engagements en suspens (livraison de logements) sont respectés, mais il y a un autre problème à résoudre, comme l'octroi de licences . «Il y a une demande mais les promotions ne commencent pas du jour au lendemain. Licence et financement requis. Si la première n'existe pas, les ventes ne peuvent pas être clôturées et les banques qui vous accordent le crédit vous demandent de vendre 50% de la promotion », réitère Jesualdo Ros, secrétaire général de Provia. Provia insiste sur le fait que «les municipalités doivent sortir de leur bulle et déplacer les licences et les appels d'offres.

Le tourisme résidentiel déplace un total de 12,000 millions d'euros par an , dont six milliards correspondent aux dépenses des étrangers qui ont leur deuxième résidence dans la province, et encore six milliards d'euros au mouvement économique de la location d'appartements, villas et chalets, réglementés et indépendants de la volonté de l'administration. Au total, l'activité représente 17% du PIB. Les données de l'étude sont incontestables: 96,000 emplois par an entre direct et indirect et une activité qui permet d'ajuster et de concentrer, selon le rapport des promoteurs, 60% des dépenses touristiques.

Dans des régions comme Vega Baja, l'emploi représente 80%, occupant 13% des terres (6,000 96,000 des 20 65 hectares), XNUMX% de l'industrie et XNUMX% de l'agriculture. Au total, il y a 355 m? 2 dans la province; par habitant, au-dessus de la moyenne européenne (300 m? 2;), mais bien en deçà des pays développés comme la Finlande (1,042 m? 2;), la Suède (703 m? 2;), la Belgique (609 m? 2;), le Danemark (581) et France (457). Concernant le profil de ces touristes résidentiels sur la Costa Blanca et leur relation avec l'environnement, le rapport souligne leur attachement à la mobilité durable et à l'utilisation des énergies renouvelables.

Baisse de prix en juillet

En revanche, le prix moyen des logements neufs et d'occasion en Espagne a baissé de 0.9% en juillet par rapport au mois précédent, accumulant ainsi une baisse de 1.9% depuis la déclaration de l'état d'alarme en mars et il est au niveau il y a un an, selon l'indice général des statistiques générales et grands marchés Tinsa IMIE. Ainsi, pour la première fois depuis août 2016, la variation interannuelle de l'indice national entre en territoire négatif (-0.03%), comme l'a révélé hier le directeur du service de recherche de Tinsa, Rafael Gil, qui expliquait que pour une deuxième fois consécutive mois, des diminutions généralisées ont été observées dans les groupes analysés.

La côte méditerranéenne maintient un écart important par rapport aux prix maximaux atteints en 2007, avec une baisse de 44.4%. La baisse accumulée dépasse également la moyenne espagnole dans les zones métropolitaines (-39.9%) et dans le groupe des autres communes (-34.8%). Selon les expertises réalisées par Tinsa, l'ajustement est plus prononcé sur les marchés les plus exposés à la demande étrangère et au tourisme, comme les îles et la côte.

Plus précisément, le prix moyen aux Baléares et Canaries a chuté de 5.9% le mois dernier, plaçant la baisse accumulée depuis mars dans ce groupe à 8.2%. De son côté, sur la côte méditerranéenne, où la Costa Blanca est inclus, l'ajustement était de 2.4% en juillet par rapport au mois précédent, ce qui porte à 6.1% la baisse cumulée depuis mars, quand il a commencé à ressentir fortement la crise économique générée par le covid. L'étude de Tinsa montre également que le prix moyen des logements neufs et d'occasion a augmenté de 15.6% depuis qu'il a touché le sol en février 2015 lors de la crise précédente. De son côté, la différence par rapport aux sommets de 2007 se traduit par une baisse cumulée de 33.7%.

Ventes en ligne avec des clients russes désireux de retourner dans la province

Concernant le démarrage du secteur après le manque de raffinement, le mois de juillet a été quelque peu irrégulier mais positifde façon générale. Les promoteurs attendaient plus en raison de la demande contenue mais sont satisfaits. Le marché britannique est actuellement très stagnant, mais le marché allemand fonctionne et même les opérations par visioconférence avec des investisseurs russes et ukrainiens sont en cours de fermeture, «qui ont hâte de retourner dans la province. Je pense que lorsque les frontières seront rouvertes, il y aura une avalanche de touristes russes », a déclaré Pablo Serna, PDG de TM. Un juillet qui est venu après une paralysie importante pendant les mois difficiles de la détention au point qu'en mai -le dernier mois analysé-, et par rapport au même mois de 2019, la vente de logements enregistrés en Communauté valencienne a chuté de 63.7% ( même résultat que pour toutes les propriétés), atteignant 2,654 XNUMX transactions. C'est la deuxième communauté autonome où ce type d'opérations a le plus chuté, derrière les îles Canaries seulement, se situant dix points au-dessus de la baisse moyenne nationale (-53.1%). En Espagne, les registraires immobiliers sont passés de 46,000 opérations en mai 2019 à moins de 22,000 en mai dernier. Paradoxalement, malgré le ralentissement des mois d'avril et mai, le nombre de prêts hypothécaires signés n'a diminué que de 7% en glissement annuel sur le cumul des cinq premiers mois (janvier-mai).